Rapport d'activité 2005

Octobre 2006

Secteur Développement



Notre détermination et notre engagement restent dans le droit fil des décisions prises lors de nos Assemblées Générales précédentes : Permettre aux populations d'être les acteurs de leur propre développement.


En Bolivie, le partenariat entre Warita et SOS Enfants s’est enrichi d’un programme de développement pour les habitants des Hauts Plateaux de Sapahaqui. Ce projet s’appuie sur la formation des paysans à de nouvelles techniques agricoles et s’articule autour de la mise en place de serres de productions vivrières, financées par SOS Enfants.

Au Burkina Faso, SOS Enfants continue de parier sur le facteur « temps » dans la lutte engagée contre l’avancée du désert. Dans cette zone sub-sahélienne de Guiè, la population s’est véritablement approprié les techniques de restructuration des sols et d’embocagement enseignées dans le cadre de la Ferme-Pilote au sein de l’A.Z.N (Association Zoramb Naagtaba), notre partenaire local. L’implication des paysans est de plus en plus forte chaque année.

Si 2004 a connu l’achèvement du périmètre de 130 hectares à Douré, 2005 a vu le début de l’aménagement de 115 nouveaux hectares à Doanghin.

Forte des résultats obtenus, refertilisation des sols, meilleurs rendements agricoles, l’A.Z.N a souhaité en faire profiter une plus grande part de la population. A titre expérimental, elle a suscité et accompagné la création d’aménagements similaires à échelle familiale autour des habitations individuelles. Ces embocagements ont la même configuration que les grands périmètres (haies vives, arbres, protections, mare, …) et présentent d’ores et déjà des résultats prometteurs.

Dans le cadre du développement rural, la cellule d’aménagement foncier de la Ferme-Pilote a procédé à la réhabilitation de 12 km de pistes avec les mêmes critères de maîtrise de l’espace et de lutte contre l’érosion. L’accès aux sept villages membres s’en trouve facilité, favorisant ainsi les échanges et le commerce en toutes saisons.

Christel Rocheteau, déléguée générale de SOS Enfants, s’est rendue une nouvelle fois à Guiè et a pu évaluer tout l’impact de ces transformations qui permettent aux Burkinabés de cette région du pays Mossi d’entrevoir une vie meilleure sur la terre de leurs ancêtres.

Au Cameroun, nous avons prouvé que les mots partenariat et confiance étaient bien les mots clés pour un réel développement durable.
Grâce à la détermination commune de SOS Enfants et de ses partenaires locaux, deux projets ont été réalisés :

• Conjointement avec l’association Aide au Développement de Moya, SOS Enfants a financé l’installation d’une unité de production de savon dans ce petit village très enclavé au nord du Cameroun. Cette action répondait à la demande exprimée par l’AFFEFIMO, groupement très dynamique des femmes et des filles de Moya.

Créant une activité économique et des emplois, cette savonnerie a donné aux villageois l’espoir d’un avenir au sein de leur région. D’autres programmes du même type seront initiés selon ce modèle afin d’éviter le dépeuplement du village.

• Le Foyer Notre Dame de la Forêt – FONDAF accueille les jeunes pygmées Bagyeli de la région de Bipindi afin de permettre leur scolarisation et leur insertion dans la société camerounaise. Dans le but d’autofinancer son fonctionnement, des activités génératrices de revenus ont été progressivement mises en place dont, entre autres, un petit élevage de porcs démarré voilà quelques années et qui donne des résultats particulièrement satisfaisants. A la demande du FONDAF, SOS Enfants a choisi de financer une extension de cette porcherie, doublant ainsi les capacités de production de l’élevage et assurant par là des revenus complémentaires au FONDAF.

En Haïti, SOS Enfants a rejoint l’association Enfants - Soleil dans son programme de création de jardins communautaires en Haïti, à Verrettes, dans la plaine de l’Artibonite.
Démarrée à titre expérimental en 2003, une première tranche devait permettre à une vingtaine de familles de paysans des Mornes réfugiés à Verrettes de retrouver un moyen de subsistance : une terre à cultiver. SOS Enfants a suivi de près la mise en place des jardins communautaires et le déroulement des deux premières phases expérimentales.

Persuadée du bien-fondé et de la viabilité de ce projet, l'association a décidé de s'y associer dès la troisième tranche, en 2005, avec comme objectif de susciter à terme la création d'une véritable coopérative agricole familiale.
Ces jardins se veulent être également un lieu pédagogique d’apprentissage de nouveaux modèles de culture permettant de lutter contre l’érosion des sols. L’utilisation du vétiver, sous la forme d’une haie entourant les jardins, a été retenue.

A Madagascar,
• Renforçant son partenariat avec Echanges Non Marchands, l’association s’est engagée dans un ambitieux programme agricole visant à améliorer le rendement des rizières et assurer l’autosuffisance alimentaire de la population dans la région de Befotaka dans le nord-ouest de l’île.
Basé sur le Système de Riziculture Intensive – SRI, ce programme n’en est qu’à son balbutiement mais présente déjà des résultats prometteurs.

• A Ambohimahasoa, sur les Hauts Plateaux malgaches, grâce à la générosité d’un de nos partenaires du PSTI, un petit élevage bovin a démarré au centre Lapan'ny Fanentenana, foyer accueillant de jeunes lépreux et tuberculeux.

Au Sénégal, financé conjointement par l'A.F.D.I. Ile de France et SOS Enfants, un large programme de développement a été mis en oeuvre à Saré-Moussa, intégrant à la fois un volet Formation et la mise en place d’activités agricoles et économiques.

Ce programme commence à porter ses fruits et s’avère d’une grande efficacité pour freiner l’exode rural et redynamiser cette région très isolée.

Au Rwanda, l’association Sauver les Enfants regroupe les familles des enfants des rues réinsérés dans leur foyer grâce au travail du Point d’Ecoute, notre partenaire rwandais. Très active, cette structure permet une consolidation efficace des réunifications familiales effectuées par le Point d'Ecoute et exerce en parallèle une action préventive remarquable auprès des familles vulnérables.

Véritable groupement communautaire, l'association Sauver les enfants a également pour vocation la mise en place d'activités génératrices de revenus destinés à améliorer le sort des familles qui vivent toutes dans des conditions d'extrême pauvreté.

SOS Enfants a financé l’achat d’un moulin à grains pour permettre le démarrage d’une unité de production de farine. Destinée à dégager des revenus, cette activité améliore considérablement la vie des familles, permettant la création d’emplois et le développement d‘un secteur économique.

Cette action présente le grand avantage de s'inscrire parfaitement dans les compétences et les activités traditionnelles de cette population, essentiellement paysanne ou vivant d'un petit commerce de détail.

Au Togo, SOS Enfants s’est engagé aux côtés de Solidarité Sud Essonne dans un programme expérimental de reforestation dans la région de Kévé. Solidement implanté au Togo, Solidarité Sud Essonne est le garant de ce projet.

Le reboisement porte sur une surface de 23 hectares acquis par l'association et mis à disposition de l'organisme local APADA dans le but de sensibiliser la population sur le problème de désertification résultant de la déforestation intensive.
    

    

Secteurs Education - Formation - Réinsertion



Ce sont trois éléments forts de notre implication sur le terrain et trois formes d'actions indispensables au bon fonctionnement de notre société.


Au Burkina Faso, soucieux d’intensifier son aide apportée à l’A.Z.N dans la scolarisation des enfants des sept villages de la région de Guiè, SOS Enfants a décidé de prendre également en charge les frais de scolarité des collégiens entamant leurs études secondaires.

Cette action a été décidée sur le constat fait par l’A.Z.N qu’un trop grand nombre d’enfants capables de poursuivre leurs études étaient obligés de les interrompre prématurément, leur famille ne pouvant subvenir à ces frais supplémentaires.

Au Burundi, SOS Enfants a entamé en 2005 un partenariat dans le domaine de la formation professionnelle des jeunes de la rue avec l'O.P.D.E. (Oeuvre pour la Protection et le Développement de l'Enfance en Difficulté).

Tous les jeunes diplômés trouvent du travail au terme de leur apprentissage, la moitié d'entre eux s'installent en tant qu'artisans indépendants, les autres optant pour un emploi salarié. Les jeunes formés s'installent, selon leur choix, à Bujumbura ou à l'intérieur du pays.
L'O.P.D.E. assure un suivi de leurs activités pendant une période de 6 mois puis laisse ensuite ces nouveaux artisans voler de leurs propres ailes.

Au Cameroun, SOS Enfants accompagne l’action du FONDAF dont l'objectif principal est de réduire la marginalisation du peuple Pygmée Bagyeli par l’éducation et lui permettre de trouver enfin sa place dans la société camerounaise.
Le Foyer Notre Dame de la Forêt accueille en internat 120 jeunes Pygmées de 4 à 16 ans. Ces derniers sont scolarisés et bénéficient de formations dans divers domaines (production d’huile de palme, élevage…), participant ainsi à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Un programme de formation d’animateurs encadreurs est également organisé. Ce sont tous des anciens élèves Pygmées du foyer.

En Equateur, notre soutien à la Fondation Tío, centre d’accueil et de réinsertion pour enfants, est primordial pour donner une chance à ces jeunes de retrouver une vie décente après leur terrible expérience de la rue.

En Haïti,
• Malgré l’instabilité et les violences toujours présentes, l’école Saint-Alphonse du bidonville de Cité Soleil a continué à fonctionner grâce à la présence indéfectible des parrains ainsi que de nos partenaires de l’APAM et de NIDDA.

• Une école annexe a été ouverte en bordure du bidonville à Fourgy, au sein du Centre de La Plaine. Le secteur est moins dangereux que Cité Soleil, les enfants peuvent plus facilement se déplacer, ce qui a conduit à un taux de fréquentation de l’école plus important que prévu (850 enfants).

• Au centre Saint-Joseph à Gonaïves, les traces du passage de la tempête tropicale Jeanne sont maintenant effacées. 2005 a été une année de reconstruction et de restructuration auxquelles SOS Enfants a largement participé grâce à la générosité de très nombreux donateurs. L’école a pu rapidement accueillir à nouveau plus de 1 000 enfants dans de bonnes conditions.

A Madagascar, plus de 1 000 enfants accèdent à une scolarisation digne de ce nom que ce soit sur l’île Sainte-Marie, à Ambodirafia et dans la région de Befotaka, grâce à nos programmes de parrainage.

• SOS Enfants a pris en charge les travaux de rénovation du dortoir de l’Orphelinat de l’île Sainte-Marie qui offre à présent de meilleures conditions de vie aux enfants. Dans le futur, nous prévoyons d’agrandir ces locaux pour accueillir plus d’enfants.

• Grâce à l’implication généreuse d’un de nos nouveaux partenaires, une cantine scolaire a été inaugurée et les 210 enfants de l’école d’Ambodirafia bénéficient à présent d’un repas quotidien et gratuit. Un atelier de couture a été créé. Une de ses principales tâches sera la confection d’un uniforme pour chacun des élèves.

• Financée par SOS Enfants, une nouvelle école a été construite avec la collaboration des habitants à Andampy, petit village de brousse dans le région de Befotaka.

• Soutenu par SOS Enfants le programme MEDICAP poursuit ses efforts d’alphabétisation et de formation professionnelle au sein des prisons ceci afin de rendre leur dignité aux prisonniers et préparer leur réinsertion à leur sortie.

Au Népal, notre engagement au Haut Dolpo aux côtés de Couleurs Himalaya se poursuit. 2005 a vu s’achever la troisième tranche des travaux de construction de l’école dont l’inauguration officielle a eu lieu en octobre. L’école accueille maintenant 5 classes de niveaux différents. Il ne reste à présent que 3 pièces à construire pour pouvoir couvrir tout le cycle primaire, objectif que nous nous étions fixé au démarrage du programme.

En République Démocratique du Congo, SOS Enfants poursuit aux côtés de Jean-Pierre Godding le programme de réinsertion familiale et sociale des enfants de la rue à Kinshasa. Après une première phase d’approche des enfants et d’étude des besoins réalisée en 2004, le programme est entré dans sa phase définitive durant cette année 2005 avec l’ouverture de la maison d’accueil Ndako ya Biso.

Les enfants y bénéficient de séances d’alphabétisation, de soins et d’un repas quotidien. Ceci permet de les apprivoiser et d’entamer assez rapidement les enquêtes et les recherches nécessaires à leur réinsertion familiale, véritable objectif du projet.
De plus en plus de jeunes, souvent accusés à tort de sorcellerie, viennent se réfugier auprès des animateurs pour demander de l’aide. Les bases de l’action sont maintenant bien ancrées et les résultats sont plus que satisfaisants : la majorité des enfants suivis au cours de cette année on pu être ramenés dans leur famille et y sont encore à ce jour.

Au Rwanda, SOS Enfants intensifie son action au profit des enfants des rues et des orphelins du Sida. La réussite des divers projets sur place pour lutter contre l’isolement et la marginalisation de ces enfants tient surtout à la collaboration très efficace entre notre partenaire local le Point d’Ecoute et le groupement des familles Sauver les Enfants.
Apprivoiser ces jeunes, les rescolariser, les former à un métier est un travail de longue haleine. Il est essentiel d’y engager tous les acteurs concernés par ce grave problème qui pourrait menacer la stabilité de notre monde, si rien d’efficace n’est mis en place aujourd’hui.

Asie du Sud Est - Tsunami
Face à la catastrophe provoquée par le tsunami dans toute l’Asie du Sud Est, SOS Enfants a choisi, avec l’appui de la Mairie du Kremlin-Bicêtre, de soutenir Terre de Vie, association partenaire en France qui, par sa présence au Sri Lanka, avait identifié des besoins bien précis.

• L’école St Francis à Kaluthavallai sur la côte Est avait subi de gros dégâts. De nombreux travaux étaient nécessaires, la structure était fortement abîmée, elle n’avait plus de toit, tout le mobilier et le matériel scolaire étaient irrémédiablement perdus. Aujourd’hui, grâce à un patient travail de reconstruction, elle accueille à nouveau des enfants issus de familles très pauvres qui avaient elles-mêmes énormément souffert du tsunami.

• Le centre artisanal Senthamarai est un centre de formation et de production de broderie et couture. Pour la section broderie, il emploie 50 jeunes femmes à l'atelier et en forme en permanence une douzaine. Pour la section couture, une trentaine de jeunes filles sont formées les samedi et dimanche, lorsque l'atelier de broderie est libre. Lors du tsunami, le centre avait été gravement endommagé, l’atelier inondé, les fournitures et tout le matériel perdus. Après déblaiement, les travaux de reconstruction ont commencé rapidement et le Centre a très vite repris ses activités.

    

    

Secteur Santé



Il est essentiel d’avoir un système de santé efficace au sein de tout projet de développement, de scolarisation, de formation et de réinsertion. C’est pourquoi SOS Enfants apporte là aussi son aide.


Dans la région des Grands Lacs (Burundi, RD du Congo, Rwanda), nous continuons nos campagnes d’information sur les MST et le Sida pour les jeunes des rues et soutenons divers programmes de santé.

A Madagascar,
• Le programme MEDICAP concerne à présent huit prisons et touche près de 5 000 détenus qui bénéficient de consultations médicales et de soins ainsi que de séances de sensibilisation à l’hygiène.
Dans le domaine de la renutrition, des distributions d’extraits foliaires de luzerne sont effectuées régulièrement. Suivis par un médecin, près de 600 détenus particulièrement dénutris reçoivent chaque jour ce complément alimentaire. Des résultats très positifs ayant été enregistrés, cette action est destinée à se poursuivre sur le long terme.

• A Ambohimahasoa, notre partenaire, le Foyer Lapan'ny Fanentenana se heurte au quotidien au problème de la malnutrition et rencontre en permanence de nombreux cas d’enfants gravement dénutris.
L'idée de supplémenter ces enfants en spiruline s'est imposée comme le moyen le plus simple et le plus efficace pour parvenir à des résultats durables.
Grâce à l'ONG Antenna Technologies, SOS Enfants a établi un partenariat avec l'association Zazakely en vue de créer en commun une ferme de spiruline. Trois bassins de culture ont été construits : le premier pour la consommation propre à Zazakely, le deuxième pour le Foyer Lapan'ny Fanentenana et le troisième pour l’autofinancement de l’action.

Ceci est une première expérience pour SOS Enfants qui attend beaucoup de cette algue aux vertus quasi miraculeuses.


Sur un plan matériel, SOS Enfants apporte son soutien régulier à un grand nombre d’hôpitaux et dispensaires de différents pays : Algérie, Angola, Argentine, Bénin, Bosnie, Croatie, Laos, Liban, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Togo…

    

    

Secteur Etat civil



La reconnaissance de la personnalité juridique est prioritaire pour préserver les enfants et les adultes de toutes les formes de violence ou d’abus. Il en est fait état dans l'article 6 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.



Partant du constat que 40 millions d’enfants dans le monde n’ont aucune identité, aucun statut juridique et donc aucune protection, SOS Enfants, avec le généreux soutien de la Voix de l’Enfant, encourage et favorise la mise en place de campagnes d’enregistrement des enfants sur les registres d’état-civil.
Ces actions sont intégrées au sein de nos programmes au Népal, au Burundi, au Nord Kivu en République Démocratique du Congo et auprès des Pygmées Bagyeli au Cameroun.

L’obtention d’une attestation de naissance restaure les enfants dans tous leurs droits sociaux, elle leur offre l’accès à l’école et aux soins médicaux. Elle les place également à l’abri des adoptions illégales, des trafics d’enfants, de leur exploitation économique et sexuelle, de leur enrôlement dans des bandes armées et de toutes les exactions dont ils peuvent être victimes ….

    

    

Actions France


Sos Enfants collabore avec plusieurs programmes d’aide sociale, d’aide à la réinsertion aux côtés d’associations partenaires : Restos du Cœur, Enfants du Monde – Droit de l’Homme, Entraide et Partage, Emmaüs, Sœurs de la Charité ….

Nos antennes locales à Saint-Lys, Beauvais, Etampes, Kremlin-Bicêtre, Ozoir-la-Ferrière, Saint-Soupplets et Survilliers sont engagées dans des actions de proximité en faveur des plus démunis.

Geneviève Gazeau et son équipe de Comité Solidarité Défense continue avec dévouement sa mission d’accueil et d’aide à la réinsertion pour les exclus et leur famille.

    

    

Engagements 2006




SOS Enfants entend poursuivre en 2006 tous ces programmes en cours. Marquant ainsi sa volonté d'agir toujours plus dans le sens d'un développement durable, SOS Enfants s'impliquera également dans de nouvelles actions.




Alfred BLANCHET, Président
Octobre 2006

    

    

Déclaration des droits de l'enfant - Association SOS Enfants

8, rue du Château des Rentiers - 75013 - Paris
Tél : 01 45 83 75 56 - Fax : 01 45 85 53 60
Association loi 1901 reconnue d'utilité publique

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