En Bolivie, le partenariat entre Warita et SOS Enfants s’est enrichi d’un programme de développement pour les habitants des Hauts Plateaux de Sapahaqui. Ce projet s’appuie sur la formation des paysans à de nouvelles techniques agricoles et s’articule autour de la mise en place de serres de productions vivrières, financées par SOS Enfants. Au Burkina Faso, SOS Enfants continue de parier sur le facteur « temps » dans la lutte engagée contre l’avancée du désert. Dans cette zone sub-sahélienne de Guiè, la population s’est véritablement approprié les techniques de restructuration des sols et d’embocagement enseignées dans le cadre de la Ferme-Pilote au sein de l’A.Z.N (Association Zoramb Naagtaba), notre partenaire local. L’implication des paysans est de plus en plus forte chaque année. Si 2004 a connu l’achèvement du périmètre de 130 hectares à Douré, 2005 a vu le début de l’aménagement de 115 nouveaux hectares à Doanghin. Forte des résultats obtenus, refertilisation des sols, meilleurs rendements agricoles, l’A.Z.N a souhaité en faire profiter une plus grande part de la population. A titre expérimental, elle a suscité et accompagné la création d’aménagements similaires à échelle familiale autour des habitations individuelles. Ces embocagements ont la même configuration que les grands périmètres (haies vives, arbres, protections, mare, …) et présentent d’ores et déjà des résultats prometteurs. Dans le cadre du développement rural, la cellule d’aménagement foncier de la Ferme-Pilote a procédé à la réhabilitation de 12 km de pistes avec les mêmes critères de maîtrise de l’espace et de lutte contre l’érosion. L’accès aux sept villages membres s’en trouve facilité, favorisant ainsi les échanges et le commerce en toutes saisons. Christel Rocheteau, déléguée générale de SOS Enfants, s’est rendue une nouvelle fois à Guiè et a pu évaluer tout l’impact de ces transformations qui permettent aux Burkinabés de cette région du pays Mossi d’entrevoir une vie meilleure sur la terre de leurs ancêtres. Au Cameroun, nous avons prouvé que les mots partenariat et confiance étaient bien les mots clés pour un réel développement durable. Grâce à la détermination commune de SOS Enfants et de ses partenaires locaux, deux projets ont été réalisés : • Conjointement avec l’association Aide au Développement de Moya, SOS Enfants a financé l’installation d’une unité de production de savon dans ce petit village très enclavé au nord du Cameroun. Cette action répondait à la demande exprimée par l’AFFEFIMO, groupement très dynamique des femmes et des filles de Moya. Créant une activité économique et des emplois, cette savonnerie a donné aux villageois l’espoir d’un avenir au sein de leur région. D’autres programmes du même type seront initiés selon ce modèle afin d’éviter le dépeuplement du village. • Le Foyer Notre Dame de la Forêt – FONDAF accueille les jeunes pygmées Bagyeli de la région de Bipindi afin de permettre leur scolarisation et leur insertion dans la société camerounaise. Dans le but d’autofinancer son fonctionnement, des activités génératrices de revenus ont été progressivement mises en place dont, entre autres, un petit élevage de porcs démarré voilà quelques années et qui donne des résultats particulièrement satisfaisants. A la demande du FONDAF, SOS Enfants a choisi de financer une extension de cette porcherie, doublant ainsi les capacités de production de l’élevage et assurant par là des revenus complémentaires au FONDAF. En Haïti, SOS Enfants a rejoint l’association Enfants - Soleil dans son programme de création de jardins communautaires en Haïti, à Verrettes, dans la plaine de l’Artibonite. Démarrée à titre expérimental en 2003, une première tranche devait permettre à une vingtaine de familles de paysans des Mornes réfugiés à Verrettes de retrouver un moyen de subsistance : une terre à cultiver. SOS Enfants a suivi de près la mise en place des jardins communautaires et le déroulement des deux premières phases expérimentales. Persuadée du bien-fondé et de la viabilité de ce projet, l'association a décidé de s'y associer dès la troisième tranche, en 2005, avec comme objectif de susciter à terme la création d'une véritable coopérative agricole familiale. Ces jardins se veulent être également un lieu pédagogique d’apprentissage de nouveaux modèles de culture permettant de lutter contre l’érosion des sols. L’utilisation du vétiver, sous la forme d’une haie entourant les jardins, a été retenue. A Madagascar, • Renforçant son partenariat avec Echanges Non Marchands, l’association s’est engagée dans un ambitieux programme agricole visant à améliorer le rendement des rizières et assurer l’autosuffisance alimentaire de la population dans la région de Befotaka dans le nord-ouest de l’île.
Basé sur le Système de Riziculture Intensive – SRI, ce programme n’en est qu’à son balbutiement mais présente déjà des résultats prometteurs. • A Ambohimahasoa, sur les Hauts Plateaux malgaches, grâce à la générosité d’un de nos partenaires du PSTI, un petit élevage bovin a démarré au centre Lapan'ny Fanentenana, foyer accueillant de jeunes lépreux et tuberculeux. Au Sénégal, financé conjointement par l'A.F.D.I. Ile de France et SOS Enfants, un large programme de développement a été mis en oeuvre à Saré-Moussa, intégrant à la fois un volet Formation et la mise en place d’activités agricoles et économiques. Ce programme commence à porter ses fruits et s’avère d’une grande efficacité pour freiner l’exode rural et redynamiser cette région très isolée. Au Rwanda, l’association Sauver les Enfants regroupe les familles des enfants des rues réinsérés dans leur foyer grâce au travail du Point d’Ecoute, notre partenaire rwandais. Très active, cette structure permet une consolidation efficace des réunifications familiales effectuées par le Point d'Ecoute et exerce en parallèle une action préventive remarquable auprès des familles vulnérables. Véritable groupement communautaire, l'association Sauver les enfants a également pour vocation la mise en place d'activités génératrices de revenus destinés à améliorer le sort des familles qui vivent toutes dans des conditions d'extrême pauvreté. SOS Enfants a financé l’achat d’un moulin à grains pour permettre le démarrage d’une unité de production de farine. Destinée à dégager des revenus, cette activité améliore considérablement la vie des familles, permettant la création d’emplois et le développement d‘un secteur économique. Cette action présente le grand avantage de s'inscrire parfaitement dans les compétences et les activités traditionnelles de cette population, essentiellement paysanne ou vivant d'un petit commerce de détail. Au Togo, SOS Enfants s’est engagé aux côtés de Solidarité Sud Essonne dans un programme expérimental de reforestation dans la région de Kévé. Solidement implanté au Togo, Solidarité Sud Essonne est le garant de ce projet. Le reboisement porte sur une surface de 23 hectares acquis par l'association et mis à disposition de l'organisme local APADA dans le but de sensibiliser la population sur le problème de désertification résultant de la déforestation intensive.
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