Rapport d'activité 2008
SOS Enfants

Mai 2009

Secteur Développement



Notre détermination et notre engagement restent dans le droit fil des décisions prises lors de nos Assemblées Générales précédentes : Permettre aux populations d'être les acteurs de leur propre développement.


En Bolivie, aux côtés de l’association Warita, SOS Enfants soutient depuis plusieurs années la population de la vallée de Sapahaqui sur l’Altiplano bolivien dans le cadre d’un programme de développement intégré de toute la vallée.

L’objectif principal de ce programme est d’aider les familles à atteindre l’autosuffisance alimentaire en agissant notamment dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Ainsi, après la mise en place de trois bergeries communautaires et de six bergeries familiales dans le village de Ch’alla, SOS Enfants a financé en 2008 la construction de deux bergeries et de seize serres de cultures vivrières pour la communauté Saparoma d’Ayo-Ayo.

L’association a également fourni aux paysans de ce village une variété améliorée de pommes de terre ainsi que des semences de quinoa, plante riche en protéines et parfaitement adaptée au climat rigoureux des Hauts Plateaux, pour favoriser une rotation des cultures, lutter contre la prolifération des parasites des tubercules et augmenter ainsi les rendements. Peu à peu, la population de cette région voit ainsi grandir ses capacités et ses espoirs.


Au Burkina Faso, la dégradation du milieu rural sahélien s’est aggravée durant ces dernières décennies, mettant en péril les populations rurales.
Dans la zone de Guiè, située à 60 km au nord de la capitale, une lutte engagée contre l’avancée du désert grâce à des techniques spécifiques d’embocagement de l’espace rural donne aujourd’hui des résultats visibles et surtout durables.

Au sein des dix villages membres de l’A.Z.N (Association Zoramb Naagtaaba), ce sont ainsi près de 500 hectares qui ont été aménagés. Il en résulte un milieu totalement restauré où agriculture n’est plus synonyme d’érosion, où élevage ne rime plus avec surpâturage, où arbres et arbustes sont harmonieusement intégrés à l’environnement.
L’augmentation des rendements agricoles obtenue au bout de quelques années de restauration des sols permet d’envisager la rentabilité économique du concept.

Depuis deux ans, la Ferme Pilote de Guiè est également un centre de formation pour un transfert de compétences qui amènera d’autres villages dans d’autres régions à expérimenter ces techniques. Après l’ouverture de la Ferme Pilote de Filly, une troisième Ferme s’est créée en 2008 à Goema, 200 km à l’est de Guiè. Dans les deux cas, les populations se montrent très motivées pour restructurer leurs terres afin de lutter contre la fatalité de la désertification, augmenter la production de leurs champs et parvenir ainsi à nourrir correctement leurs familles.

En 2008, un vaste projet d’adduction d’eau visant à l’amélioration du réseau hydraulique de A.Z.N a démarré. Il apportera à terme à l’association les capacités de faire face à l’augmentation de ses activités.


En Haïti, l’année a été marquée par les émeutes de la faim et le passage successif de quatre cyclones dévastateurs à la fin de l’été.
• Dans le cadre de nos écoles de Cité Soleil et de Fourgy, une première expérience de micro-crédit a été proposée aux familles les plus touchées par les cyclones, et plus particulièrement aux mamans élevant seules leurs enfants. Un grand nombre d’entre elles avaient tout perdu. Bénéficier d’un petit crédit leur a permis de redémarrer un petit commerce et de reprendre progressivement pied dans un contexte économique qui demeure très difficile. Le remboursement des premiers prêts a permis d’accorder une nouvelle tranche de crédits et de démarrer ainsi une véritable rotation des crédits.

• A Thomazeau, le projet agro-piscicole continue d’évoluer, alliant élevage piscicole de tilapias, champs de cultures vivrières et petit élevage.
Les objectifs de ce projet de pisciculture sont triples :
  • Combattre la malnutrition par la production d’une source de protéines bon marché, destinées aux cantines des écoles.
  • Créer des emplois pour des petits paysans sans terre, des chefs de famille sans travail et des femmes en situation vulnérables.
  • Multiplier les élevages en diffusant les techniques d’élevage du tilapia en Haïti et en favorisant l’implantation de nouveaux sites.
Le projet est conduit sur place par l’APROPED, association haïtienne créée par Denis Puthiot, fondateur de l’Ecole St Alphonse et correspondant de SOS Enfants en Haïti.

Bien que n’ayant pas endommagé les installations, les cyclones de l’été 2008 ont entraîné d’importants retards dans les aménagements, le terrain environnant étant resté gorgé d’eau durant de longs mois.
Ce temps a été mis à profit pour démarrer les cultures prévues en complément à l’élevage de poissons. Une petite partie des terres a été aménagée en pépinière, elle assure la production des plants de tomates, aubergines, poivrons, choux, oignons, carottes, piments et laitues destinés à être repiqués dans les champs environnants.


A Madagascar, SOS Enfants apporte également une attention toute particulière à la malnutrition des enfants et poursuit son partenariat avec Antenna Technologies pour la production de spiruline.
• Le Foyer Lapan'ny Fanentenana bénéficie ainsi depuis plusieurs années de la spiruline produite à Antsirabe dans les bassins financés par SOS Enfants. Ce centre soigne des enfants gravement dénutris en leur administrant quotidiennement une petite quantité de cette algue particulièrement riche en acides aminés essentiels.

• En 2008, SOS Enfants a reconduit son aide à Antenna Technologies pour financer la formation de jeunes malgaches aux techniques d’implantation et de culture de la spiruline.

• Dans un autre domaine, à Ofaina au nord-est de l'île, SOS Enfants a apporté son soutien à l'association locale Tetezankely en finançant la construction de deux puits, l'un dans le village, l'autre dans l'école. Ce partenariat permet à l'ensemble de la population d'accéder désormais à l'eau potable à tout moment de la journée.


En République Démocratique du Congo, avec la LIDE dans la région de Butembo au Nord Kivu, SOS Enfants accompagne dans leur réinsertion des jeunes de la rue, pour la plupart des anciens enfants soldats, en les aidant à s’installer sur des concessions agricoles qui leur sont personnellement attribuées. Bénéficiant d’un encadrement adapté, ils apprennent à cultiver et produire en quantité suffisante pour subvenir à leurs propres besoins et vendre les excédents dans les villages voisins.

Une première expérience entreprise avec 50 jeunes s’est révélée une totale réussite : tous sans exception ont exprimé et manifesté leur envie de rester vivre dans ce milieu rural, pourtant assez inhospitalier, établissant sur le long terme des projets qui prouvent leur réelle motivation pour démarrer une nouvelle vie.
Ces résultats très encourageants ont poussé SOS Enfants et la LIDE à reconduire l’action en réinsérant de la même manière 50 autres jeunes de la rue.


Au Rwanda, SOS Enfants accompagne le Point d’Ecoute à Gisenyi dans l’encadrement et le soutien des enfants et des familles les familles les plus vulnérables.
Pour consolider la réinsertion des enfants de la rue et améliorer les conditions de vie de leurs familles, un appui financier est accordé aux parents sous forme de micro-crédit.

En 2008, de nombreuses familles d’anciens enfants des rues ont ainsi bénéficié d’un financement pour développer un petit projet générateur de revenus à caractère commercial. Les bénéfices enregistrés sont très encourageants : grâce à cette activité, il y a lieu de noter une réelle amélioration des conditions de vie en famille. Résultat visible : aucun enfant des familles bénéficiaires n’est retourné dans la rue.
La spécificité de ces crédits est qu’il n’y a pas d’intérêt lors du remboursement, mais qu’une épargne obligatoire est exigée, indicateur permettant de vérifier la bonne marche des affaires.

Ce programme d’attribution de micro-crédit s’est étendu en 2008 aux orphelins du sida, aidant les plus âgés d’entre eux à assurer leur autonomie par la mise en place d’un petit commerce ou d’une activité d’élevage.


Au Togo, le programme de reforestation mené par Solidarité Sud Essonne et soutenu par SOS Enfants se poursuit favorablement et commence à porter ses fruits : 2008 a été la première année d’exploitation, une première coupe de bois a été réalisée pour être mise en vente.
En parallèle, dix hectares sont en cours de défrichage pour permettre la mise en place de cultures vivrières.

Appuyant toujours son partenaire Solidarité Sud Essonne, SOS Enfants a d’autre part financé la construction d'un château d’eau à Badja. Cet ouvrage permet tout à la fois de fournir de l’eau potable au dispensaire et d’alimenter le village par le biais d’une borne fontaine.

    

    

Secteurs Education - Formation - Réinsertion



Ce sont trois éléments forts de notre implication sur le terrain et trois formes d'actions indispensables au bon fonctionnement de notre société.

Au Burkina Faso, les parrainages scolaires permettent de scolariser plus de 2 000 enfants dans les 9 écoles primaires des villages membres de l’A.Z.N, près de 300 collégiens et une quinzaine de lycéens dans les établissements secondaires des environs.
Couvrant la prise en charge des frais de scolarité et des soins médicaux des enfants, les parrainages prennent une forme mutualisée afin de scolariser un maximum d’enfants. La pénurie d’infrastructures et le manque de place dans les écoles restent malheureusement un frein à cette scolarisation. C’est pourquoi SOS Enfants s’est engagé fin 2008 à financer la construction de l’extension de l’école B de Guiè qui doublera sa capacité et couvrira désormais les six années du primaire, permettant ainsi d’accueillir de nouveaux enfants sur les bancs de l’école.


Au Cameroun, SOS Enfants est engagé dans deux programmes :
• A Bipindi, SOS Enfants poursuit et intensifie son soutien au FONDAF - Foyer Notre Dame de la Forêt qui accueille les jeunes Pygmées Bagyeli de la région pour permettre leur scolarisation. Répondant ainsi à un besoin urgent, 2008 a été l’année des réhabilitations et de la construction de locaux. Pendant que l’ancien dortoir était entièrement rénové, un second dortoir se construisait à proximité, destiné plus particulièrement aux filles, le premier étant à présent réservé aux garçons. En parallèle, un nouveau bâtiment scolaire a vu le jour. Il abrite désormais les classes préscolaires ORA I et ORA II dans le cadre desquelles les animateurs dispensent un enseignement spécialement adapté aux jeunes Pygmées.

Tous ces aménagements ont permis d’accueillir au Foyer un plus grand nombre d’enfants et portent à 120 les pensionnaires répartis entre les classes ORA d’apprentissage du Français, l’école primaire et le collège.

• A Moya, après avoir construit une Maison de l’Enfant où les petits de moins de six ans sont accueillis le matin pendant que leurs mères partent travailler aux champs, SOS Enfants a reçu un nouveau projet de la part de son partenaire Aide au Développement de Moya. Portant sur la construction de latrines communes à ces jeunes enfants et aux élèves de l'école primaire, cette demande a été satisfaite par l’association en raison de son importance sur un plan hygiénique.
Tout est maintenant en place pour assurer aux enfants de Moya un éveil de qualité, une éducation satisfaisante assortie d’un apprentissage aux règles d'hygiène élémentaires.


En Haïti, de nombreux événements heureux et malheureux ont jalonné l’année 2008 pour l’école Saint-Alphonse de Cité Soleil et son annexe de Fourgy à La Plaine.

Ces dernières années, les troubles et l’insécurité de la guerre civile interdisaient l’introduction et le stockage de nourriture dans le bidonville, sous peine de voir les locaux vandalisés et pillés. De ce fait, l’école St Alphonse n’était plus en mesure d’assurer le service d’un repas en milieu de journée. Fermée depuis tout ce temps, la cantine scolaire a enfin pu rouvrir ses portes cette année, pour le plus grand bonheur des enfants qui trouvent bien souvent là leur seule occasion de prendre un repas quotidien.

Si la reprise de la cantine est l’événement le plus heureux de l’année, le plus douloureux reste certainement le passage sur Haïti de quatre cyclones successifs qui ont retardé de plus d’un mois la rentrée scolaire de septembre et causé énormément de dégâts. La cantine s’est littéralement effondrée sur elle-même et les locaux ont, dans leur globalité, beaucoup souffert. Suite à la mission d’évaluation de la déléguée générale de SOS Enfants au mois d’octobre, un plan de réhabilitation globale de l’école a été mis en place.


A Madagascar, SOS Enfants appuie plusieurs organismes dans le domaine de la scolarisation, de la formation professionnelle et de la réinsertion durable.
• Orphelinats de la congrégation des Sœurs Filles de Marie :
  • Sur l’île Sainte-Marie, le cyclone Ivan a ravagé l’île au mois de mars, laissant cultures, constructions et infrastructures détruites à 80%. Très touchés, le toit du dortoir des filles et le bloc sanitaire de l’orphelinat ont pu être réhabilités assez rapidement.
  • A Majunga, les latrines de l’orphelinat ont été agrandies et rénovées pour assurer une meilleure hygiène aux enfants. Une participation à la prise en charge des pensionnaires a été également apportée.
• Ecole primaire d’Ambodirafia : le nombre d’enfants fréquentant l’école va grandissant. A la rentrée de septembre, 237 enfants ont été scolarisés. Malgré ces effectifs très importants, les enseignants parviennent à dispenser un enseignement de qualité et tous ces enfants, mesurant la chance qu’ils ont d’aller en classe, sont particulièrement attentifs et disciplinés.
En juin 2008, 18 d’entre eux sont entrés au collège à 8 km d’Ambodirafia.

• Ecole Akany Aïna : En novembre 1997, émus par la pauvreté des enfants de la ville d'Ambatolampy, Aimé Ravalimanana et son épouse Hary décident de créer, dans leur propre demeure, un centre d’accueil pour les plus démunis. Ils souhaitent alors ouvrir une école primaire. C'est chose faite en 2005 avec le démarrage d'une classe de CP1, puis du CP2 en 2006 et du CE1 en 2007. Tout cela se réalise au sein même de leur maison. En 2008, SOS Enfants entreprend alors la construction d'une véritable école avec suffisamment de salles pour abriter tous les niveaux du cursus primaire. Le bâtiment est couvert d'une dalle anticyclonique qui permettra par la suite d'adjoindre un étage à la structure.
Pour couvrir les frais de fonctionnement de l’école Akany Aïna, SOS Enfants a mis en place un programme de parrainage collectif des enfants.

• Ecole primaire de Marofotatra : construite par l’Ordre de Malte de Monaco et ouverte en septembre 2008, cette école a sollicité l’aide de SOS Enfants pour assurer son fonctionnement. C'est ainsi que l’association a financé l’achat des fournitures scolaires et le salaire des enseignants pour l’année scolaire en cours.

• Foyer Volamazava à Befotaka : un atelier de formation à la coupe-couture a été ouvert à la demande des jeunes filles accueillies pendant l’année scolaire au Foyer.
Un programme de construction de trois écoles primaires de brousse dans des villages extrêmement enclavés a également débuté. Peu à peu, l’analphabétisme recule dans cette région qui est restée longtemps dépourvue de toute structure scolaire.

• MEDICAP : SOS Enfants conserve son intérêt pour le volet formation - réinsertion de ce programme de médicalisation et d'aide aux détenus de dix prisons malgaches.
En 2008, pour permettre d’accueillir des cours d'alphabétisation, SOS Enfants a pris en charge la construction d’une salle polyvalente au sein de deux prisons. L’association a également financé, dans deux autres prisons, la construction de deux ateliers destinés à l’apprentissage de la menuiserie.
Créés pour responsabiliser et faire participer les populations aux efforts d’amélioration des conditions de détention, les Comités de Soutien aux Personnes Détenues CSPD continuent d'évoluer et d'assurer, notamment, le suivi de ces ateliers mis en place pour faciliter la réinsertion des prisonniers.


Au Népal, dans le Haut Dolpo avec Couleurs Himalaya, l’année 2008 a été marquée par l’ouverture d’une école annexe à Shimengaon et l’agrandissement de la serre de Ting Kyu.
Tous ces travaux ont été gérés par Urgen, le Principal de l’école, avec l’aide de quelques lamas locaux, et effectués par des ouvriers très qualifiés du Bas Dolpo.
A Shimengaon, les parents ont participé activement à la construction de l’école en collectant les pierres nécessaires à l’édification des murs.
A Ting Kyu, la serre de l’école fait maintenant deux fois sa taille de départ. Elle peut donner assez de légumes pour nourrir tout le personnel de l’école. Rappelons qu’il est obligatoire de fournir aux professeurs nourriture et logement si l’on veut qu’ils viennent enseigner aussi loin de Katmandou et aussi haut dans la montagne !


En République Démocratique du Congo, SOS Enfants poursuit ses actions d’éducation et de formation aux côtés de deux partenaires :

• A Kinshasa, le programme Ndako ya Biso de réinsertion des enfants de la rue continue de présenter des résultats très satisfaisants. En 2008, 112 enfants ont pu être ramenés dans leurs familles, contre 80 en 2007. A ces chiffres, il convient d’ajouter les 200 enfants déjà réunifiés dont le suivi se poursuit en vue de leur stabilisation en famille.
Quelques outils essentiels pour aider les enfants à rester dans leurs familles sont mis en œuvre : la prise en charge de la scolarisation ou d'une formation professionnelle, l’aide aux mères chefs de famille par le micro-crédit, l’appui pour l’amélioration de l’habitat familial et la gestion des conflits familiaux…
En 2008, SOS Enfants a participé à l’achat d’une parcelle destinée à l’ouverture d’un véritable centre d’accueil, mieux adapté aux besoins que celui qui est loué actuellement. En effet, un nombre croissant de filles de la rue sont prises en charge et il devient nécessaire de bien distinguer les deux types d’accueil. Ce nouveau terrain verra donc la construction de deux maisons, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons, et d’une infirmerie.

• A Goma, l’atelier de menuiserie créé avec l’APROJED a vu se terminer fin septembre le cycle de formation des enfants soldats démobilisés. Compte tenu de la situation politique du Nord-Kivu en général et de la ville de Goma en particulier, la cérémonie de remise n’a pu être organisée comme prévu mais les lauréats ont cependant tous réceptionné leur diplôme.
Sans attendre, un nouveau groupe de 20 jeunes de la rue, ex enfants-soldats, se sont engagés sur la trace de leurs aînés et un nouveau cycle a pu démarrer.


Au Rwanda, SOS Enfants soutient le Point d’Ecoute dans la poursuite de son action de réinsertion et de prévention auprès des enfants des rues et de leur famille ainsi qu’auprès des enfants vulnérables et des enfants orphelins du sida.

Pour l’année 2008, 367 enfants vulnérables – anciens de la rue ainsi que 212 enfants orphelins du sida ont été scolarisés à l'école primaire par le Point d’Ecoute. Rappelons qu’ils sont tous issus des familles les plus démunies et qu’ils sont régulièrement suivis, tant à l’école qu’en famille. Le nombre de collégiens pris en charge augmente chaque année, les premiers enfants intégrés dans ce programme ont brillamment terminé leur 2ème année d'école secondaire.
    

    

Secteur Santé



Il est essentiel d’avoir un système de santé efficace au sein de tout projet de développement, de scolarisation, de formation et de réinsertion. C’est pourquoi SOS Enfants apporte là aussi son aide.


Dans la région des Grands Lacs (Burundi, RD du Congo, Rwanda), nous continuons nos campagnes d’information sur les MST et le Sida pour les jeunes des rues et soutenons divers programmes de santé.


Au Burkina Faso, en partenariat avec l’A.Z.N, la construction d’une maternité a débuté. Cette structure va permettre aux femmes d’accoucher dans de bonnes conditions et assurera, en cas de besoin, la prise en charge rapide du bébé au Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle.


Au Burundi, une récente mesure gouvernementale accorde aux femmes enceintes la gratuité de l’accueil à l’hôpital pour leur accouchement. Mais la répartition des services de santé est très inégale dans le pays. La majeure partie des équipements sont concentrés à Bujumbura, la capitale, alors que l’intérieur du pays ne dispose que de très peu de relais.
Par ailleurs, cette excellente mesure n’a malheureusement pas été accompagnée des moyens pour permettre aux hôpitaux de faire face à l’afflux des parturientes. Dans la ville de Kirundo, le nombre de consultations a triplé, les capacités d’accueil ne sont plus du tout à la hauteur et, bien souvent, les femmes sont obligées de dormir par terre. Pour pallier ce problème, nous avons entrepris, avec notre partenaire APECOS, la construction d’une maternité qui sera opérationnelle au printemps 2008.


A Madagascar, le programme MEDICAP concerne à présent neuf prisons et touche près de 5 000 détenus qui bénéficient de consultations médicales et de soins ainsi que de séances de sensibilisation à l’hygiène.


Sur un plan matériel, SOS Enfants apporte son soutien régulier à un grand nombre d’hôpitaux et dispensaires de différents pays : Algérie, Angola, Argentine, Bénin, Bosnie, Croatie, Laos, Liban, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Togo…
    

    

Actions France


SOS Enfants et ses équipes locales (Paris, Beauvais, Ozoir-la-Ferrière, Kremlin Bicêtre, Saint-Lys,...) sont de plus de plus sollicitées pour des aides de proximité. Afin d’y répondre avec efficacité, nous avons fait le choix de travailler en partenariat étroit avec d'autres associations ayant un large champ d'action dans ce domaine et dont l'éthique rejoint la nôtre.

Nous collaborons avec Emmaüs, le Secours Catholique, la Chorba, Entraide et Partage, Coup de Main, les Restos du Cœur, les Sœurs de la Charité de Mère Teresa, les Petites Sœurs des Pauvres, Comité Solidarité Défense ... Cela permet d'être plus efficace et d'aller au-delà d'une aide matérielle en accompagnant des personnes en grande difficulté dans des projets de réinsertion. Ainsi, avec Geneviève Gazeau qui est à l'origine de la Maison de l'Amitié à La Défense et des Petits Cafés (Paris 11ème et La Défense), nous travaillons en très étroite relation pour assurer un accueil de qualité aux plus démunis et apporter un soutien efficace à des projets tels que la création de "Très Petites Entreprises".

Que ce soit en France ou dans le monde, toutes ces actions sont accomplies avec la volonté d'Aider sans Assister, dans le plus grand respect de la dignité des personnes. Pour être efficaces, elles doivent s'inscrire dans la durée.
Et pour cela, nous avons besoin de vous.


Merci de votre fidèle et généreux soutien.


Alfred BLANCHET, Président
Mai 2009
    

    

Engagements 2009



SOS Enfants entend poursuivre en 2009 tous ces programmes en cours. Marquant ainsi sa volonté d'agir toujours plus dans le sens d'un développement durable, SOS Enfants s'impliquera également dans de nouvelles actions.


    

    

rapport d'activité - Association SOS Enfants

8, rue du Château des Rentiers - 75013 - Paris
Tél : 01 45 83 75 56 - Fax : 01 45 85 53 60
Association loi 1901 reconnue d'utilité publique

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Voyez aussi :  L'association en bref,  ses objectifs,  ses moyens,  l'équipe dirigeante

Les actions dans le monde :

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Enfants des rues - Orphelins du sida - Etat civil - Environnement

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