En Bolivie, dans le cadre du partenariat avec Warita pour le développement rural de la vallée de Sapahaqui, SOS Enfants a financé la création de deux Centres de Formation et de huit serres dans les villages Tacora et Ch’alla. Afin de pallier le manque de productivité de ces hauts plateaux arides culminant à plus de 4 000 mètres, la population est formée à de nouvelles techniques agricoles et initiée aux cultures vivrières sous serres. Ce programme présente le double avantage de permettre à la population, tout en diversifiant son alimentation, de parvenir à l’autosuffisance alimentaire et de dégager des revenus par la vente des excédents de production. Au Burkina Faso, dans la zone sub-sahélienne de Guiè, la lutte engagée contre l’avancée du désert au travers de techniques de restructuration des sols et d’embocagement donne aujourd’hui des résultats visibles. Un huitième village, Cissé-Yargho, est venu rejoindre l’A.Z.N (Association Zoramb Naagtaaba) et bénéficie à son tour de la formation à ces techniques permettant d’amener la population à une autosuffisance alimentaire. Malgré une pluviométrie nettement insuffisante au Sahel et un sérieux déficit enregistré à Guiè, les techniques culturales enseignées (et en particulier la méthode zaï) ont assuré une récolte exceptionnelle en 2006. L’aménagement des sols à échelle familiale s’est poursuivi tout au long de cette année et, au vu des bons résultats obtenus, l’A.Z.N l’étendra progressivement à chacun des huit villages. Dans le cadre du développement rural, la cellule d’aménagement foncier de l’A.Z.N a procédé à la réhabilitation de 9 nouveaux kilomètres de pistes, alliant la maîtrise de l’espace et la lutte contre l’érosion pour favoriser les échanges et le commerce entre les villages membres de l’A.Z.N en toute saison. Les techniques de l’A.Z.N étant maintenant bien rodées, l’enjeu des prochaines années sera de permettre à d’autres structures et d’autres villages de les mettre en œuvre à leur tour. Au Cameroun, • notre partenariat avec l’association Aide au Développement de Moya s’intensifie.
La production de savon dans ce petit village très enclavé au nord du Cameroun est une activité désormais rentable. Avec la même volonté de créer à Moya des ressources et des emplois afin d’en éviter le dépeuplement, SOS Enfants a financé en 2006 un élevage de porcs. Un centre d’accueil et d’éducation pour jeunes enfants a été construit. Jouant à la fois le rôle de crèche et de maternelle, il aura un double but éducatif et sanitaire et permettra, en outre, aux mamans de se libérer pour mener des activités agricoles ou économiques. Le partenariat établi avec A.D.M est un facteur très important de réussite pour tous les projets de développement de la région. • notre soutien au Foyer Notre Dame de la Forêt – FONDAF qui accueille les jeunes Pygmées Bagyeli de la région de Bipindi se poursuit et se renforce. SOS Enfants a accompagné le FONDAF pendant toute l’année dans ses activités de sensibilisation et de formation des Pygmées Bagyeli en matières agricole, sociale et économique, visant à réduire la marginalisation de ce peuple.
En Haïti, le partenariat avec l’association Enfants - Soleil dans son programme de création de jardins communautaires à Verrettes (plaine de l’Artibonite,) pour les paysans qui ont fuit leurs terres devenues stériles se poursuit et donne des résultats encourageants. Nous avons la volonté de renforcer cette action et de mettre en place de nouveaux projets communs avec Enfants - Soleil. A Madagascar, les programmes de renforcement de la sécurité alimentaire deviennent une priorité pour SOS Enfants. • le projet SRI (Système de Riziculture Intensive) mené en partenariat avec Echanges Non Marchands se développe et donne des résultats très satisfaisants. La population de la région de Befotaka, au nord-ouest de l’île, se montre très motivée pour mettre en œuvre ces techniques assurant une rentabilité infiniment supérieure à celle des pratiques traditionnelles.
• à Ambohimahasoa, au foyer Lapan'ny Fanentenana accueillant de jeunes lépreux et tuberculeux sur les Hauts Plateaux malgaches, le petit élevage bovin mis en place en 2005 a connu des débuts difficiles. Les techniques sont maintenant mieux maîtrisées et les résultats deviennent très encourageants : deux jeunes veaux viennent de naître.
En République Démocratique du Congo, au Nord Kivu, SOS Enfants s’engage aux côtés du CACUDEKI dans un programme de reboisement et de lutte contre la déforestation alliant la création de pépinières et la construction de foyers de cuisson économes en bois, à l’instar de l’action développée au Rwanda. Au Rwanda, SOS Enfants s’est engagé, en partenariat avec le Point d’Ecoute à Gisenyi, dans un programme de réduction de la pauvreté et de protection de l’environnement. Ce projet s’appuie sur la production et la diffusion de fours et de foyers de cuisson améliorés permettant une économie de 75% du bois nécessaire à la préparation des repas. Pour garantir son autonomie et permettre au Point d’Ecoute de pérenniser et d’intensifier son action auprès des enfants particulièrement vulnérables, SOS Enfants a accepté de prendre en charge la construction d’un centre d’accueil et de formation. Ce bâtiment sera inauguré dans le courant du deuxième trimestre 2007. Au Togo, le programme de reforestation soutenu par SOS Enfants se poursuit au rythme prévu grâce au fort engagement de notre partenaire Solidarité Sud Essonne.
|