Rapport d'activité 2007

Avril 2008

Secteur Développement



Notre détermination et notre engagement restent dans le droit fil des décisions prises lors de nos Assemblées Générales précédentes : Permettre aux populations d'être les acteurs de leur propre développement.


En Bolivie, SOS Enfants poursuit son partenariat avec l’association Warita pour le développement rural de la vallée de Sapahaqui. Dans la continuité des actions entreprises les années précédentes, SOS Enfants a pris en charge la construction de trois bergeries communautaires et de six bergeries familiales à Ch’alla, pour un cheptel total de 250 moutons. L’objectif premier recherché est, bien sûr, l’autosuffisance alimentaire de la population. Mais la mise en place de ces bergeries entre également dans un autre cadre, celui du développement économique avec la création d’un centre artisanal dans le village. En effet, il est prévu d’utiliser la laine du troupeau pour les tissages et la confection des gants et des bonnets, entre autres. Ceci permettra un début d’activité génératrice de revenus dans le village.

Au Burkina Faso, dans la zone sub-sahélienne de Guiè, la lutte engagée contre l’avancée du désert grâce à des techniques spécifiques de restructuration des sols et d’embocagement donne aujourd’hui des résultats visibles.

Dans les dix villages qui composent à présent l’A.Z.N (Association Zoramb Naagtaaba, notre partenaire local), un nombre croissant de paysans mettent en pratique les enseignements de la Ferme Pilote et appliquent avec succès ces techniques qu’ils se sont maintenant appropriées. Ces agriculteurs ont obtenu de bonnes récoltes en 2007, les rendements allant de 1000 à 3000 kg de céréales par hectare, malgré une saison pluvieuse très irrégulière avec d’importantes inondations en août et un arrêt prématuré des pluies mi-septembre.

Avec une production de 340 kg par hectare en moyenne seulement, les paysans réticents à évoluer ont, par contre, gravement souffert de la sécheresse de septembre. Leurs cultures ont grillé, leurs récoltes se sont révélées nettement insuffisantes et, face à la menace d’une famine, l’A.Z.N a dû constituer un stock de céréales pour faire fonctionner cette année encore la banque alimentaire.

L’aménagement d’un nouveau périmètre bocager est en route à Cissé-Yargo, huitième village de l’A.Z.N. Après la création du groupement foncier en janvier 2007, la Ferme Pilote a supervisé toutes les étapes des travaux, depuis l’arpentage, la redistribution des terres entre les paysans et l’étude topographique du site jusqu’au démarrage des aménagements proprement dits qui ont débuté en fin d’année.

Reproduire ailleurs le programme de Guiè faisait partie des attentes de tous, mais il fallait pour cela rencontrer des personnes motivées et désireuses de s’impliquer dans un programme agro-environnemental ambitieux. Les habitants de Filly répondaient à ces critères et c’est ainsi que, en octobre 2007, la Ferme Pilote de Filly a vu le jour, à 200 km au nord de Guiè. D’autres villages au Burkina pourraient prochainement suivre cet exemple.

Au Cameroun, SOS Enfants est engagé dans deux programmes :

• Notre partenariat avec l’association Aide au Développement de Moya s’est poursuivi tout au long de cette année. Suite à la mission d’évaluation menée sur place par notre déléguée générale, nous allons pouvoir renforcer notre collaboration avec l’A.D.M.

• Notre soutien au Foyer Notre Dame de la Forêt – FONDAF qui accueille les jeunes Pygmées Bagyeli de la région de Bipindi ne fait que s’intensifier. 2007 a vu un renforcement des liens entre nos deux structures qui débouchera sur la mise en place et le soutien de nouvelles actions. Notre volonté commune est d’aider les Pygmées Bagyeli à trouver leur place dans la société camerounaise tout en préservant leur culture et leurs valeurs.

En Haïti, la situation politique s’est un peu améliorée. Ceci permet désormais la mise en place de projets de développement durable plus ambitieux.

• A Verrettes, nous poursuivons la mise en place de jardins communautaires pour les paysans sans terres avec notre partenaire Enfants - Soleil.

• A Thomazeau, SOS Enfants a initié la mise en place d’un vaste programme de pisciculture couplé à un projet de cultures vivrières et d’arboriculture. 900 m² de bassins ont été installés en 2007 pour l’élevage du Tilapia Nilotica, poisson miracle qui se nourrit de larves de moustiques et de tous déchets organiques en décomposition.
Il est prévu d’installer, dans les prochains mois, 3600 m² de bassins supplémentaires pour arriver à une production régulière pouvant répondre aux trois exigences du programme :
  • 1/3 du poisson sera utilisé pour nourrir les enfants des écoles St Alphonse (Cité Soleil et Annexe de Fourgy)
  • 1/3 sera vendu à bas prix à des mères de familles pour installer de petits commerces en ville
  • 1/3 sera vendu au prix du marché à des hôtels, restaurants, magasins ou institutions afin de permettre à terme, un autofinancement et une pérennité du projet.
Le projet est conduit sur place dans un triple partenariat : Denis Puthiot, responsable SOS Enfants en Haïti, l’A.P.R.O.P.E.D, association haïtienne créée par Denis Puthiot pour la mise en œuvre de projets de développement, et Enfants-Soleil.

A Madagascar, les programmes de renforcement de la sécurité alimentaire deviennent une priorité pour SOS Enfants.

• le projet SRI (Système de Riziculture Intensive) mené en partenariat avec Echanges Non Marchands se développe et donne des résultats très satisfaisants. La population de la région de Befotaka, au nord-ouest de l’île, se montre très motivée pour mettre en œuvre ces techniques assurant une rentabilité infiniment supérieure à celle des pratiques traditionnelles.

• La ferme de spiruline créée en 2005 avec l’association Zazakely continue à fonctionner parfaitement. Le Foyer Lapan'ny Fanentenana bénéficie ainsi de spiruline séchée en quantité suffisante pour supplémenter tous les enfants gravement dénutris fréquentant le centre. Persuadé des atouts que possède cette algue bleue si riche en protéines dans le domaine de la malnutrition, SOS Enfants poursuit son partenariat avec Antenna Technologies et appuie l’action de cette ONG en finançant la formation de jeunes malgaches aux techniques d’implantation et de culture de la spiruline.

En République Démocratique du Congo, SOS Enfants est engagé, dans le domaine du développement, aux côtés de deux partenaires.

• Avec le CACUDEKI, nous avons démarré un programme agro-forestier visant à réduire la pauvreté tout en protégeant l’environnement sur le territoire de Lubéro au Nord Kivu.
L’objectif de ce projet est de contrer la dégradation des sols cultivables qui aboutirait à terme à une désertification et une réduction du revenu des ménages des paysans.
Pour cela, des foyers de cuisson améliorés (permettant d’économiser 75% du bois nécessaire) ont été installés dans les familles et la population a été initiée aux activités de reboisement. Cinquante pépinières ont été créées à cet effet. Elles ont permis de replanter plus de 8000 arbres et arbustes durant l’année.

Le renforcement de l’adduction d’eau à Kirumba a été entrepris, avec ce même partenaire, afin de créer de nouvelles bornes fontaines et d’assurer un débit suffisant d’eau pour la population de cette zone qui a énormément augmenté du fait des nombreux déplacements de population.

• Avec la LIDE, au Nord Kivu également, nous accompagnons dans leur réinsertion des jeunes de la rue, pour la plupart des anciens enfants soldats, en les aidant à s’installer sur des concessions agricoles. Bénéficiant d’un encadrement adapté, ils apprennent à cultiver et produire en quantité suffisante pour subvenir à leurs propres besoins et vendre les excédents dans les villages voisins.

Au Rwanda, le Point d’Ecoute a inauguré cette année son nouveau Centre d’accueil qui abrite à présent toutes ses activités en faveur de l’enfance vulnérable.

Ces nouveaux locaux ont permis d’intensifier les actions menées au niveau des familles des enfants des rues avec, notamment, la mise en place d’un programme de micro-crédit et d’appui au démarrage de petites activités génératrices de revenus.
Chacune des familles concernées bénéficie d’une formation préalable et d’un suivi ultérieur pour garantir à leur activité les meilleures chances de réussite.

Au Togo, le programme de reforestation soutenu par SOS Enfants se poursuit au rythme prévu grâce au fort engagement de notre partenaire Solidarité Sud Essonne. Liée à un volet cultures vivrières , cette action est créatrice d’emplois.

    

    

Secteurs Education - Formation - Réinsertion



Ce sont trois éléments forts de notre implication sur le terrain et trois formes d'actions indispensables au bon fonctionnement de notre société.


Au Burkina Faso, les parrainages scolaires permettent de scolariser près de 2 000 enfants dans les 9 écoles primaires des villages membres de l’A.Z.N et plus de 200 collégiens dans les établissements des environs pour le secondaire. La demande est forte et de nouveaux projets d’ouverture de classes sont à l’étude. C’est ainsi que, le 1er décembre 2007, une nouvelle école primaire a été inaugurée dans le village membre de Doanghin. Le jour de son ouverture, cette école accueillait déjà 80 élèves, 32 filles et 48 garçons.

Au Cameroun, SOS Enfants mène des actions éducatives avec deux partenaires :

• A Bipindi, l’année scolaire a repris au Foyer Notre Dame de la Forêt avec un peu plus de cent enfants hébergés et scolarisés. L’action du FONDAF et la méthode d’apprentissage ORA (Observer – Réfléchir – Agir), spécialement adaptée aux jeunes Pygmées, sont reconnues comme étant des modèles à suivre pour favoriser l’intégration de populations minoritaires.

• A Moya, la rentrée scolaire a vu l’ouverture de la Maison de l’Enfant. 45 enfants entre 2 et 5 ans sont accueillis pour permettre à leurs mères d’effectuer sereinement leurs travaux des champs. Faisant véritablement office de classe préscolaire, cette structure offre de plus la double opportunité de préparer les enfants à l’entrée au primaire et de leur transmettre les notions d’hygiène indispensables. Unique dans toute la région, la Maison de l’Enfant fait la fierté des habitants et leur donne le sentiment d’être un village pilote, qui saura transmettre son expérience aux autres villages à l’occasion de la grande réunion régionale qui se tiendra à Moya en 2008.

En Haïti, malgré les troubles, l’insécurité et la situation économique catastrophique, l’école Saint-Alphonse a continué d’accueillir 750 enfants dans le bidonville de Cité Soleil et à l’annexe de Fourgy. Il faut souligner le fort engagement des professeurs, des responsables du Conseil d’Administration de Saint-Alphonse, des parents d’élèves et de notre ami Denis Puthiot qui ont permis d’arriver à ce chiffre.

Saint-Alphonse mérite cette année encore sa prestigieuse renommée à Cité Soleil : les résultats de fin d’année ont vu un fort taux de réussite, tant aux examens officiels qu’aux examens de passage. Les deux écoles ont en effet obtenu 100% de réussite (64 élèves) en fin de Primaire et 60% en fin de secondaire, résultat similaire à celui de plusieurs lycées de la capitale, en dépit des difficultés rencontrées par les élèves dans le bidonville.

A Madagascar, plusieurs lieux bénéficient de notre appui dans le domaine de la scolarisation.

• Orphelinat St Joseph de l’Ile Sainte-Marie : il accueille 85 enfants et son fonctionnement est pris en charge par le parrainage d’enfants.
Durant l’été 2007, les travaux de réfection et d’entretien des bâtiments se sont poursuivis. Le dernier grand chantier de remise à neuf aura été la rénovation complète du réfectoire. Cette très grande salle a été remise à neuf et réaménagée de manière à pouvoir servir également de salle d’études pour les plus jeunes en période scolaire. L’ensemble des locaux de l’orphelinat est maintenant restauré et répond mieux aux besoins réels.

• Ecole primaire d’Ambodirafia : Ecole primaire d’Ambodirafia : le nombre d’enfants inscrits à l’école a sensiblement augmenté. La réputation de l’enseignement, les services gratuits de cantine et de bibliothèque encouragent les parents à scolariser leurs enfants. En 2007, la région a subi le passage de plusieurs cyclones dont le plus meurtrier, Indlala, a provoqué de nombreux dégâts en mars 2007. Mais, cette fois encore, le toit en béton de l’école a fait ses preuves, il a permis à la population de trouver un abri et de sauvegarder le matériel et les biens les plus précieux.

• Foyer Volamazava à Befotaka : Au début de l’année, la région a connu le passage successif de quatre cyclones, dont le redoutable Indlala qui a détruit à 95% le village de Befotaka. Un gros effort de reconstruction a été nécessaire avant que la vie ne reprenne son cours normal sur la presqu’île d’Ambolobozo. L’année scolaire s’est cependant bien déroulée au Foyer Volamazava où tous les élèves, sans exception, ont pu passer les examens de fin d’année.

• MEDICAP : 2007 a été l’année de la mise en place de Comités de Soutien aux Prisonniers dans sept prisons. Leur vocation est de responsabiliser et de faire participer la société civile malgache aux efforts d’amélioration des conditions de détention ainsi qu’à la réinsertion sociale des détenus. A terme, les Comités doivent prendre la responsabilité d’un certain nombre d’ateliers, en particulier d’alphabétisation et de formation professionnelle.

Au Népal, par le biais des parrainages d’enfants, SOS Enfants assure financièrement le fonctionnement de la Kula Mountain School, créée en partenariat avec Couleurs Himalaya dans le Haut Dolpo en 2002.
Le bilan de l’année scolaire 2007 est très positif. Deux nouveaux enseignants sont venus apporter leur aide, un cuisinier a été embauché pour la préparation des repas et une cinquième classe a été ouverte pour les enfants du niveau supérieur.
L’école s’est agrandie de quatre pièces supplémentaires, construites par une équipe de 15 villageois qui ont terminé les travaux juste avant les premières neiges : l’implication de la population est toujours aussi grande qu’aux premiers jours.
Prévue dès l’origine, cette extension de l’école permet d’accueillir chacun des cinq niveaux scolaires dans sa propre salle de classe, une pièce étant déjà réservée pour la dernière classe qui doit ouvrir en 2008. Elle permet également de loger correctement les six professeurs qui ne sont pas originaires de la vallée et qui y vivent de mai à octobre.

En République Démocratique du Congo, SOS Enfants poursuit ses actions d’éducation et de formation aux côtés de trois partenaires :

• Initié par Jean-Pierre Godding à Kinshasa, le programme Ndako ya Biso de réinsertion des enfants de la rue donne des résultats qui dépassent ce que l’on pouvait espérer au début. Dans ce centre d’accueil ouvert, un accent tout particulier est mis sur la réunification familiale des enfants et l’accompagnement de la famille autour de l’enfant réinséré.
Sur le plan local, Ndako ya Biso a été reconnu officiellement fin 2007 et se classe au 3ème rang des ONG kinoises pour le nombre des retours d’enfants au sein de leur famille.

• Entreprise en partenariat avec le CACUDEKI au Nord Kivu, la construction d’une école et d’un dispensaire à Kikuli est sur le point d’être achevée.
Conçue sur le même modèle, la mise en place de structures similaires a démarré dans un autre village du Nord Kivu, Mavingu.
Ces deux actions entrent dans le cadre d’un programme de réhabilitation globale de villages gravement touchés par la guerre civile, très isolés et dépourvus de toute infrastructure.

• Toujours au Nord Kivu, mais à Goma, l’atelier de formation créé avec l’APROJED pour la réinsertion des enfants soldats démobilisés a accueilli sa première promotion. Par groupe de 25 stagiaires, les jeunes suivent une formation en menuiserie et maçonnerie qui leur permet d’acquérir en 6 mois les capacités d’exercer un métier, évitant ainsi leur retour dans la rue ou leur ré-enrôlement par les milices et les bandes armées.

Au Rwanda, SOS Enfants soutient le Point d’Ecoute dans la poursuite de son action de réinsertion et de prévention auprès des enfants des rues et de leur famille ainsi qu’auprès des enfants vulnérables et des enfants orphelins du Sida.
Le volet scolarisation a été renforcé en 2007 par la prise en charge scolaire au niveau du secondaire de 25 enfants, anciens enfants des rues ou orphelins du sida. Il est important de noter que, au Rwanda, seuls 10 % des enfants atteignent ce niveau scolaire et entrent au collège. Malgré le coût très élevé des études secondaires, SOS Enfants et le Point d’Ecoute ont donc choisi de permettre à tous ceux qui en ont les capacités de poursuivre leurs études le plus loin possible.

    

    

Secteur Santé



Il est essentiel d’avoir un système de santé efficace au sein de tout projet de développement, de scolarisation, de formation et de réinsertion. C’est pourquoi SOS Enfants apporte là aussi son aide.


Dans la région des Grands Lacs (Burundi, RD du Congo, Rwanda), nous continuons nos campagnes d’information sur les MST et le Sida pour les jeunes des rues et soutenons divers programmes de santé.

Au Burkina Faso, en partenariat avec l’A.Z.N, la construction d’une maternité a débuté. Cette structure va permettre aux femmes d’accoucher dans de bonnes conditions et assurera, en cas de besoin, la prise en charge rapide du bébé au Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle.

Au Burundi, une récente mesure gouvernementale accorde aux femmes enceintes la gratuité de l’accueil à l’hôpital pour leur accouchement. Mais la répartition des services de santé est très inégale dans le pays. La majeure partie des équipements sont concentrés à Bujumbura, la capitale, alors que l’intérieur du pays ne dispose que de très peu de relais.
Par ailleurs, cette excellente mesure n’a malheureusement pas été accompagnée des moyens pour permettre aux hôpitaux de faire face à l’afflux des parturientes. Dans la ville de Kirundo, le nombre de consultations a triplé, les capacités d’accueil ne sont plus du tout à la hauteur et, bien souvent, les femmes sont obligées de dormir par terre. Pour pallier ce problème, nous avons entrepris, avec notre partenaire APECOS, la construction d’une maternité qui sera opérationnelle au printemps 2008.

A Madagascar, le programme MEDICAP concerne à présent neuf prisons et touche près de 5 000 détenus qui bénéficient de consultations médicales et de soins ainsi que de séances de sensibilisation à l’hygiène.



Sur un plan matériel, SOS Enfants apporte son soutien régulier à un grand nombre d’hôpitaux et dispensaires de différents pays : Algérie, Angola, Argentine, Bénin, Bosnie, Croatie, Laos, Liban, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Togo…

    

    

Secteur Etat civil



La reconnaissance de la personnalité juridique est prioritaire pour préserver les enfants et les adultes de toutes les formes de violence ou d’abus. Il en est fait état dans l'article 6 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.



Partant du constat que 40 millions d’enfants dans le monde n’ont aucune identité, aucun statut juridique et donc aucune protection, SOS Enfants, avec le généreux soutien de la Voix de l’Enfant, encourage et favorise la mise en place de campagnes d’enregistrement des enfants sur les registres d’état-civil.
Ces actions sont intégrées au sein de nos programmes au Népal, au Burundi, au Nord Kivu en République Démocratique du Congo et auprès des Pygmées Bagyeli au Cameroun.

L’obtention d’une attestation de naissance restaure les enfants dans tous leurs droits sociaux, elle leur offre l’accès à l’école et aux soins médicaux. Elle les place également à l’abri des adoptions illégales, des trafics d’enfants, de leur exploitation économique et sexuelle, de leur enrôlement dans des bandes armées et de toutes les exactions dont ils peuvent être victimes ….

Un exemple : en RD du CONGO

Concernant les enfants âgés de 0 à 17 ans, une deuxième campagne état civil a été menée par le CACUDEKI en chefferie de Baswagha durant l'été 2007. Elle faisait suite au séminaire de formation préalable des agents d'état civil en octobre 2006 et s'est appuyée sur les résultats d'une forte campagne de sensibilisation de la population.
Alors que le projet prévoyait l'enregistrement de 30.000 enfants, ce sont finalement 67.886 enfants qui ont été recensés ! La clé de ce succès est la propagation de l’information par le bouche à oreille qui a permis de poursuivre et d’intensifier la sensibilisation de la population tout au long de l’opération.

Cette campagne d’état civil aura non seulement permis de constituer le début d'une banque de données essentielles, véritable base de travail pour les activités de développement de la région, mais également de sensibiliser une grand part de la population sur l'importance de l'enregistrement des naissances, gage de la bonne reconstitution des archives de l’état civil.

    

    

Actions France


SOS Enfants et ses correspondants locaux (Saint-Lys, Beauvais, Etampes, Kremlin-Bicêtre, Ozoir-la-Ferrière, Saint-Soupplets, Survilliers…) apportent une aide concrète de proximité à de nombreuses associations à caractère social, avec toujours ce même souci « d’Aider sans Assister».

Geneviève Gazeau et son équipe de Comité Solidarité Défense poursuivent leur travail d’accueil et d’aide à la réinsertion, en partenariat avec SOS Enfants. Point central de ces actions de proximité, la Maison de l’Amitié vient d’être transférée, toujours à la Défense, dans de nouveaux locaux plus spacieux, plus clairs et mieux adaptés au travail à accomplir.

    

    

Engagements 2008




SOS Enfants entend poursuivre en 2008 tous ces programmes en cours. Marquant ainsi sa volonté d'agir toujours plus dans le sens d'un développement durable, SOS Enfants s'impliquera également dans de nouvelles actions.




Alfred BLANCHET, Président
Avril 2008

    

    

Déclaration des droits de l'enfant - Association SOS Enfants

8, rue du Château des Rentiers - 75013 - Paris
Tél : 01 45 83 75 56 - Fax : 01 45 85 53 60
Association loi 1901 reconnue d'utilité publique

  un commentaire à apporter ?     n'hésitez pas à nous contacter !




Voyez aussi :  L'association en bref,  ses objectifs,  ses moyens,  l'équipe dirigeante

Les actions dans le monde :

Education - Formation - Développement - Santé
Enfants des rues - Orphelins du sida - Etat civil - Environnement

Parrainage d'enfants : parrainage collectif ou parrainage individuel ?
Parrainer, pourquoi ?  Parrainer, comment ?  Parrainer, où ?

Comment aider SOS Enfants ?   N'hésitez pas à faire un don ou à donner en ligne !

Association humanitaire SOS Enfants SOS Enfants et l'état civildans le tiers-monde Webmasters, pour un échange de liens, choisissez une bannière !
 
 
    
Association humanitaire au service de l'enfance dans le monde Les nouvelles de SOS Enfants